•               Résumé            

    Je n'aurai plus jamais faim, me suis-je dit. Il était sept heures du soir et j'avais faim. Sur la table de la cuisine, contre le mur, le gâteau aux noix rayonnait. La cuisine était dans l'ombre, le chocolat glacé brillait. Une roue noire piquetée de demi-noix parfaites, blanches, absolument pas tachées de chocolat. Je lui ai dit adieu pour toujours. J'avais treize ans et fini de grandir. Je ne grandirai plus, m'étais-je dit. Je ne mangerai plus que le minimum. Ce qu'il faut pour durer. Cela faisait comme un champ d'exploration immense, la découverte d'un territoire sauvage et secret. Je n'avais aucun secret.

    Nouk est anorexique. C'est ainsi qu'on nomme sa maladie. Mais la souffrance, comment la nommer ? Le plus grave, c'est peut-être le plaisir inavouable d'être la plus forte, et de mentir, mentir, mentir, jusqu'au vertige. Un jour, Nouk est enfermée dans une clinique où l'on s'applique, méthodiquement, à la casser. La jeune fille semble se soumettre. Mais elle reste indomptée. Si elle guérit, ce sera par d'autres voies.

    Avec ce roman pur et violent, Geneviève Brisac obéit à une seule exigence : celle de dire la vérité, quoi qu'il en coûte.

            Mon petit avis qui ne vaut pas grand chose        

    Si vous aimez les romans vrais, qui racontent des histoires sans mâcher leurs mots, ce livre est pour vous. Il est violent, on comprends tout de suite ce que Nouk est, même si dans son esprit ce n'est pas comme ça. Honnêtement j'adore lire mais des livres comme ça, ils vous pèsent sur l'estomac longtemps. Vous y repensez souvent, mais un truc vous oblige à ne pas le re-lire, on à presque peur de découvrir une nouvelle fois ce roman. Il est véritablement magnifique mais si vous souhaitez réellement l'apprécier, je vous conseille vivement de ne le lire qu'une seule fois et de bien l'imprimer dans votre esprit.


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                  Résumé             

    Lou, treize ans, intellectuellement précoce, est une élève brillante et isolée. Fille unique délaissée par une mère tombée en dépression après la mort d'un bébé et incomprise d'un père aimant mais prisonnier de son impuissance. En classe, les autres élèves l'appellent 'le cerveau'. Pour Lucas et 'son air de bagarre' - les mauvais garçons au sourire d'enfant, ça a toujours fasciné les fortes en thème -, elle est 'pépite'. Dans le cours de l'exigeant monsieur Marin, elle a proposé de faire un exposé sur les sans-abri et d'interviewer une jeune femme SDF. A la gare d'Austerlitz où elle vient régulièrement regarder les gens et les trains partir, elle rencontre No. Mais la connaître, tenter de devenir son amie, ne suffit pas ; l'adolescente se met en tête de la sortir de là, comme on dit, et, avec Lucas, ils lèvent une armée du salut à deux combattants pour une opération de sauvetage, trop grande pour eux.


            Mon petit avis qui ne vaut pas grand chose        

    J'ai vraiment aimé ce livre, que j'ai lu hier (le 11/12/09), grâce au CDI de mon collège. Vu que je suis une lectrice qui adore tout les bouquins peu importe le type sauf les poneys et les barbies, je me suis jetée dessus et j'ai vraiment eu du malà le lâcher quand j'ai dû retourner en cours. Mais heureusement j'ai pu le terminer en permanence, et là... C'est ce qui me plaît dans ce type de roman-ci : Pas de fin heureuse, pas de fin extraordinaire. Juste une fin normale qui ne déçoit pas mais qui plonge un peu dans la mélancolie. Pas de miracles, et pas vraiment de bonheur.

    Mais je vous le conseille vivement si vous avez la chance de le lire un jour :)


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